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Véronique de Viguerie

Que ce soit au cœur de situations d’urgence, de conflits tangibles, et de régions secouées ou bien en créant des portraits de femmes de part et d’autre du monde, l’objectif de Véronique de Viguerie ne cesse de partir sur les traces des vérités cachées, des quotidiens oubliés, ceux d’êtres qui ne veulent pas rester dans le silence.

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Cette photojournaliste Toulousaine, née le 12 Avril 1972 est sûrement l’un des noms les plus importants des dernières générations de photographes. En effet, elle abandonne sa maîtrise de droit pour l’étude de la photographie en Angleterre. C’est pour un stage qu’elle est d’abord envoyée en Afghanistan à seulement 21 ans. Désireuse de démêler les complexités du monde et toutes les réalités qui se croisent, elle plaque tout après son stage, seulement parée d’un ordinateur et de ses économies pour s’établir à Kaboul pendant trois ans.

Là-bas elle côtoie ses premières situations dangereuses et traumatisantes, puisqu’elle survit à un attentat suicide dans un cybercafé. Elle continue alors son travail en Afghanistan avant de rejoindre l’Irak, la Somalie et la Colombie.

(©Véronique de Viguerie)

Véronique de Viguerie travaille ainsi pour de grands titres internationaux : New-York Times, Newsweek, El Pais, Stern, Der Spiegel, Geo… puis pour Paris Match en 2008 elle couvre la partie afghane à la suite d'une embuscade intervenue en Août. Elle interagit ensuite auprès des Talibans, et gagne leur confiance, ce qui lui permet de pouvoir les photographier. A l'époque, cette proximité réussie a valu de vives critiques pour cette “collaboration” entre une femme, qui plus est occidentale, et ces populations si éloignées.

 

Son travail fut ensuite remarqué auprès des pirates en Somalie, ceux du pétrole au Nigéria, les Sicaraias en Colombie ou encore le MNLA (Le Mouvement national de libération de l'Azawad) au Mali.

 

Ses appareils subissent tout : tempêtes de sable, de pluie, terrains boueux... elle utilise d’ailleurs pour cela plusieurs objectifs pour ses échelles d’images : un 40 mm, un 35 mm ou un 85 mm. Le premier lui sert beaucoup pour être au plus près des individus et de l’action. Le second lui permet de travailler davantage en basse-lumière, quand le troisième lui promet la rapidité d’images naturelles.

 

Son implication ne cesse ainsi d’être saluée :

 

par le 3ème prix World Press Photo en 2009, le Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre en 2010, et plus récemment en 2018 elle reçoit le Visa d’Or Paris Match News et le Visa d’or Humanitaire du Comité International de la Croix-Rouge au Festival Visa pour l’Image à Perpignan. Il faut noter qu’elle est la première femme de sa génération à obtenir ce prix et seulement la cinquième femme récompensée depuis la création de cette cérémonie en 1989, la plus grande consacrée au photojournalisme dans le monde. 

 

En 2019 elle est nommée Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

 

Véronique apparaît dans de nombreuses unes internationales, comme on peut le voir dans sa revue de presse officielle. Elle intervient également sur certains plateaux de radio ou de télévision. Elle réalise en parallèle plusieurs publications.

Qu’est-ce que l’on imagine de la guerre ? Nous, Occidentaux, étrangers, de partout dans le monde ? Qu’est-ce que l’on imagine pas sur la guerre en Somalie, en Afghanistan ? C’est la question que je me suis posée en choisissant ces quelques clichés.

 

Le rôle des femmes dans la guerre… Sur la première photo nous pouvons voir Sara Dilamar une femme faisant partie des forces spéciales américaines revêtir son uniforme photographiée par Véronique de Viguerie. En effet, si nous pouvons penser que les femmes subissent habituellement plus les dégâts de ces conflits et sont en première ligne pour assurer la continuité de la vie quotidienne, en marge des hommes, Véronique de Viguerie montre avec son objectif une autre réalité, plus insoupçonnée, celles de femmes directement sur le front.

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Ces réalités se poursuivent avec les deux photos suivantes : un groupe d’hommes avec une femme au premier-plan, qui prend les devants de l’image, émanant d’elle une certaine force, un certain pouvoir d’action, dans ces situations.

 

Enfin, un ciel ouvert, un enfant, des marches, des ruines, un soldat, des armes, le vide et le chaos, un sourire… tout cela superposé dans un même décor. Une image surprenante de spontanéité apparente, dans un paysage ravagé.

Sources : 

Véronique de Viguerie — Wikipédia (wikipedia.org)


http://veroniquedeviguerie.com/


Women In Photography: Veronique de Viguerie On Documenting the Dangerous - Canon UK - Canon France
 

Véronique de Viguerie - Rendez-vous • Image (rdvi.fr)
 

Véronique de Viguerie : "On est la première génération de journalistes à pouvoir être vraiment femmes (franceinter.fr)

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