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Françoise Huguier

Françoise Huguier est principalement connue pour son travail photographique en Afrique mais aussi pour ses photographies de mode. L’aventure de la mode commence avec les défilés qu’elle photographie deux fois par an, aussi bien en « backstage » que dans les ateliers. A côté de ça, c’est une grande voyageuse passionnée par le continent africain qu’elle commencera à sillonner à la fin des années 80. 

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Droits d'auteur : Cyril Zannettacci.

Françoise Huguier est une photographe française née en 1942 et aujourd’hui âgée de 78 ans. Elle est membre de l’Agence VU comme Jane Evelyn Atwood et Claudine Doury. Ses photographies commencent à percer à partir de 1983 dans les pages du journal Libération. Les directeurs artistiques de grands magazines comme Vogue et New York Times magazine en viennent à lui commander des séries de mode. Le continent africain lui inspire un premier ouvrage : « Sur les traces de l'Afrique fantôme » paru aux éditions Maeght en 1990. Elle sera lauréate de la bourse Villa Médicis hors les murs pour ce travail, et le sera aussi une seconde fois en 1993 pour son livre « En route pour Behring », journal de bord d'un voyage solitaire en Sibérie. Ce travail lui vaudra le prix World Press Photo. Elle créera, en 1994, la première Biennale de la photographie africaine à Bamako. En 1998, elle expose « A l'extrême » à la Maison européenne de la photographie, travail de plusieurs années dans le KwaZulu-Natal, en Afrique du Sud. Dans la continuité de ce travail sur l’Afrique sors « Secrètes » en 1999, livre dans lequel elle entre dans l'intimité des femmes africaines.

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« Sublimes » (1999)

© Françoise Huguier.

Colorées, vives, fournies, ou alors simples et épurées. Ces photographies sont soin à une extrémité, soit à l’opposée. La diversité des coutumes est dépeinte. 

Paraît également « Sublimes », fruit de son travail sur la mode dans les années 80 et 90. Parallèlement à ses photographies de voyage et de mode, elle réalise des publicités pour Mugler, Lanvin et Lacroix. En 2001, elle décide de passer plusieurs années à Saint-Pétersbourg en Union soviétique pour travailler sur les appartements communautaires, appartements partagés suivant le modèle communiste. Un livre retraçant ce travail intitulé « Kommounalki » sort en 2008. Elle en profitera pour tourner un film en huis clos intitulé « Kommounalka » tourné dans un de ces appartements. En 2004 elle décide d’affronter ses fantômes du passé et retourne sur les traces de son enfance de prisonnière du Viêt Minh, front pour l'indépendance du Viêt Nam, au Cambodge. Elle en sort une série de photographies touchantes, sensiblement emprunte de ses souvenirs douloureux mais mélancoliques, nous faisant ressentir tout son amour pour son pays natal. Un livre intitulé « J’avais huit ans » retrace cette histoire. En 2008, elle est l’invitée de Christian Lacroix, directeur artistique des Rencontres internationales de la photographie d’Arles, où une grande exposition lui sera consacrée. Le Prix de photographie de l'Académie des beaux-arts 2011 lui sera attribuée. Pour finir, une grande exposition lui sera consacrée en 2014 à la Maison européenne de la photographie, exposition qui sera intitulée « Pince moi je rêve », rétrospective sur tout son parcours.

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« En route pour Behring » (1993)

© Françoise Huguier.

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« Sur les traces de l’Afrique fantôme » (1990) © Françoise Huguier.

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« Kommunalki » (2008) © Françoise Huguier.

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