top of page

Dominique Darbois

Dominique Darbois est une femme forte, de courage, qui a vu la souffrance et l’a même vécue, expliquant son travail photographique profondément humaniste.

DominiqueDarbois.jpg

Droits d'auteur : Archives Dominique Darbois.

Dominique Darbois est une photojournaliste française née en 1925 à Neuilly-sur-Seine. Elle est connue pour ses travaux photographiques quasi-ethnographiques sur les coutumes, les enfants et les femmes de différents peuples (souvent indigènes) à travers le monde. Adolescente durant la seconde guerre mondiale, elle s’engage dans les forces françaises libres. Etant juive et devant de ce fait porter l’étoile jaune, elle fut emprisonnée durant deux ans dans le camp d'internement de Drancy. À la fin de la guerre, elle reçoit la distinction qu’est la Croix de Guerre pour son investissement dans la résistance. De plus, lors de ses voyages, elle a été profondément choquée par le colonialisme européen et s'est donc investie dans de nombreuses luttes anticolonialistes, notamment en Indochine, en Algérie ainsi qu’à Cuba. Elle publiera de ce fait un livre qui se fera interdire en France, « Les Algériens en guerre », reportage sur la vie des maquis et des camps d'entraînement des soldats du Front de libération nationale au sein du réseau Francis Jeanson.

Elle a appris la photographie aux côtés de Pierre Jahan. Ensuite, ses connaissances sur le dos, elle se met à parcourir le monde, rapportant des photographies de ses voyages. Elle en produira vingt livres intitulés « Les Enfants du Monde » éditée chez les éditions Nathan entre 1952 et 1978. La collection des enfants du monde a connu un immense succès depuis « Parana, le petit indien » paru en 1953 jusqu’à « Yanis, le petit grec » paru en 1978. Le succès de cette collection tient aussi au travail du graphiste Pierre Pothier. C’est lui, qui grâce à différents procédés, donnera une unité graphique propre à la collection. Les couvertures, sur lesquelles on retrouve la photo du héros détourée sur un fond de couleur sont associées à une typographie qui varie en fonction du pays dont il est question. A l’intérieur, les photos sont remontées, découpées, détourées et réassemblées. Ce traitement graphique donne un côté vivant aux livres de Dominique Darbois. Elle exposera ses travaux seule pour la première fois en 1952 à Paris. À la fin des années 90, elle eut l'honneur d'une exposition importante appelée « Regards de Femmes ».  Elle est morte en 2014 à Paris.

img-5.png
afrique-dahomey-darbois-01.jpg

Une classe du Dahomey, 1950, Circa © Dominique Darbois.

1952 : Parana le petit indien, p. 19

© Dominique Darbois

Ces photographies noires et blanches montrent le contraste entre l’européen derrière l’appareil et les peuples indigènes montrés dans leur quotidien. Les photographies sont cadrées, réfléchies. Elles dépeignent une simplicité dans laquelle ils s’épanouissent. Des traits plus durs dût à un quotidien plus éprouvant. Ils nous rapprochent de peuples aux cultures éloignées de nous.

afrique-classe-darbois-01.jpg

Doigts levés dans une salle de classe au Niger, 1950, Circa

© Dominique Darbois

1446025579571449.jpg

Expédition Guyane-Tumuc-Humac, (1951-1952)

© Dominique Darbois.

  • Twitter
  • Blanc Icône Instagram
  • Facebook

©2021

Créé avec Wix.com

bottom of page