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Claudine Doury

Pour Claudine Doury, son œuvre tout entière est en « résonance » et « des ponts sont parfaitement lisibles entre les expositions, puisqu’elles proviennent toutes d’une même Odyssée ». 

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Photographie par Patrick Charton.

Claudine Doury est une photographe française née en 1959 à Blois, aujourd’hui âgée de 62 ans. Après des études de journalisme, elle exerce en tant qu’éditrice photo pour l’agence Gamma à Paris, pour l’agence Contact Press à New-York, puis pour le journal Libération à Paris. Elle devient photographe en 1989 et rejoint l’Agence VU, peu après, comme Jane Evelyn Atwood. Elle vit et travaille à Paris et a été lauréate de nombreux prix : en 1999, du prix Oskar Barnack et du prix World Press Photo pour son travail sur les « Peuples de Sibérie », en 2004, du prix Yann-Arthus Bertrand et Niépce Gens d'images, puis en 2017 du prix Marc Ladreit de Lacharrière à l’Académie des beaux-arts, ce qui lui a permis de réaliser sur l’année 2018 son projet « Une odyssée sibérienne ». Elle a débuté dans l’univers de la presse quotidienne puis s’est vite tournée vers celui du magazine.

A côté de ses activités professionnelles et éditoriales, elle développe ses propres projets, liant alors à sa passion pour les voyages la problématique du temps et des métamorphoses : le devoir de capturer les moments pour transmettre la mémoire. C’est pour cela que durant plusieurs années, de 1991 à 2018, elle explorera les cultures des « petits peuples » de Sibérie à travers sa série « le long du fleuve Amour » et « Une odyssée sibérienne », puis qu’elle décidera de chroniquer l’invraisemblable camp de vacances pour enfants d’Artek, en Ukraine. Elle développera également une exploration sensible des peuples d’Asie centrale, avec sa série « Loulan Beauty ». Dans la série « Sasha » réalisée entre 2007 et 2010, la photographe capture le glissement d’une jeune fille de l’enfance à l’âge adulte, questionnant ainsi la construction de la personnalité à travers les jeux secrets, les rites intimes, les peurs et les rêves de l’adolescence. Elle effectuera également une série qui interroge l’identité masculine qu’elle nommera « L’homme nouveau ».

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Odyssée Sibérienne © Claudine Doury

Une lumière douce : celle du quotidien. Le quotidien est rythmé par de la douce poésie. Ces photographies dépeignent une jeunesse, une jeunesse qui se cherche. Mais aussi un monde doux bercé de poésie, dans lequel l’humain évolue et peut rester à jamais un peu dans le monde innocent de l’enfance.

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La Galerie Particulière, Série « le long du fleuve amour » © Claudine Doury.

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Série « le long du fleuve amour”», Khabarovsk, 1991 © Claudine Doury.

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Série adolescents  © Claudine Doury.

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